-Vous buvez une excellente chope de bière ambrée, digne héritage des brasseur Nordiques. Voilà un bonne heure que vous discutez avec ce vieil homme, paré d'un brûlure lui couvrant la moitié du visage, parfois sage et parfois excentrique.
Après lui avoir raconter les mérites de vos combats, prouesses et escarmouches, vous lui demandez quel sont ses exploits personnel.
Le vieil homme lève ses coudes de la table, s’essuie d'un revers de manche la bouche. L'homme en face de vous pourrait être quelqu'un d'autre, un tel changement de caractère vous pousse à écouter sérieusement ce qu'il a à vous raconter.
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Autrefois glorieux, le clan des Forge-Racines est composé aujourd'hui d'un seul homme.
Un homme qui ne recherche qu'a redonner gloire et honneur a son nom.
Et ceci quel qu’en soit le prix.
Voici l'histoire de ce clan..
Orgepin n’était qu'un jeune charpentier lorsque le destin décida de bousculer l'ordre des choses.
La fête du commencement de l'hiver venais de débuter, ce soir le grand brasier allait être allumer, la place du village des Forge-Racines était pleine de monde, et tous avais une tâche bien précise.
Les orques n'avais plus donner signe de vie depuis leur dernières débâcle contre les défenses du villages, diriger par de courageux Nordique, dont le père d'Orgepin, Ahel Forge-Racines.
De nombreuses têtes Orques servais d'ornement pour la grande porte du village, agissant comme un avertissement.
Ce soir là, Orgepin accompagné de son amie Sindrias, la fille de la Grande Matronne, partirent ensemble dans les bois pour finir de rassembler le bois nécessaire au grand bûcher.
- Orgepin, attend moi ! Cria la jeune fille. Pfiiou, tu marches bien trop vite.
Il se fait tard et nous devrions rentrer, nous avons largement assez de bois !
- Peuh ! Je veux que le bûcher soit immense cette année ! Mon père sera fier de moi en voyant tout le bois que j'aurais emmener ! Vas t'en si tu as peur des loups !
- Ma mère ne sera pas contente si elle apprend que tu m'a laisser rentrer seule, tu le sais hein ! La filette posa ses mains sur ses hanches, come le faisais souvent sa mère.
Orgepin pâlit.
- Tu ne lui diras pas ? Si ?
Sindrias le regarda, puis s’exclama,
- Bien sûr que non idiot ! A tout à l'heure pour la cérémonie !
Elle partie en courant vers le village.
- Idiote, mais le village d'Orgepin passa au rouge, vous serez bien jaloux de voir tout ce que j'aurais ramener, ça oui !La nuit tomba d'un coup, la seule lueur orange provenais du village, et Orgepin se mis à courir, laissant tomber plein de petites branches.
- Il ont déjà allumer les feux ! Mais je pensais que ca serais bien lus tard ! Mon père vas me mettre une de ces raclée !Lorsque Orgepin se rapprocha, il se rendit compte que quelque chose n'allait pas, les feux était vraiment immenses, la lumière était bien trop importante.
Des bruits de cris commencèrent a se faire entendre. Accompagnée d'un brouhaha sans précédent.
Seulement ce n'était pas des cris de joie.
Et surement pas de la musique.
Une bataille. Probablement la fin, les bruits s'arrêtèrent juste lorsqu'il entra dans le village. Et même si une bataille aurais encore fait rage, Orgepin n'aurais rien entendu.
Sindrias était là, ainsi que son père, sa mère, la Matronne et tellement de visages famillier. Tous étaient là, juste des visages, exprimant l'horreur et la peur, toute trancher par le cou, détacher de leur corps. Souillé par de barbares Orques, encore en train d'accomplir cet acte sur les derniers villageois.
Les bâtiments était en feu. Les corps des animaux et des hommes étaient mêlé dans la boue et le sang.
Orgepin n'arrivais plus a bouger. Ni a crier.
Ni même a pleurer.
Lorsque qu'un grand Orque l'attrapa par le bras et le souleva.
- En voilà encore un ! A qui l'honneur ! Cria t'il au reste de son clan.
-Nous n'avons plus le temps, les gardes impériaux vont bientôt arriver, clama un Orque massif, probablement leur chef. Jette le dans les feux, qu'il ne reste que des cendres de lui.
L'action ne dura qu'un poignée de seconde, et Orgepin se retrouvas en plein centre d'un énorme brasier..
Il brûlait vif. Alors il se mit a crier. Le feu mangeais sa chair.
Puis il ferma les yeux, voulu s'abandonner.
-Un Nordique ne baisse jamais sa garde, ni ses yeux. Un Nordique crache sur le visage d'un ennemis lorsque celui ci lui menace de lui couper les mains. Plus que çà un Forge-Racines se tranche lui même les mains. Voici la devise du clan !
Les paroles de son père résonnait dans son crâne.
Orgepin rouvrit les yeux, il n'allait pas mourir ce soir.
Il poussa les braises ardentes, se déforma les doigts par des brûlure irrémédiable. puis atteint enfin le sol. La terre. La boue.
Il se recouvra le visage ainsi que l'ensemble de son corps et attendit.
Il se sentait bouillir littéralement mais cessa de hurler.
Lorsque le jour se leva de nouveau, Orgepin sorti des décombres encore chaud. Tituba vers le centre du village, puis bu tout son saoul dans les bassine d'eau qui n'était pas renversé.
Il était dans un véritable tableau d'horreur.
Son corps entier n'était que douleur.
Se dirigea en ce qui semblait une éternité vers les restes de sa maison, et attrapa sur le corps de son père, l'épée de la famille.
Orgepin tomba a genoux. Leva les yeux et enregistra chaque détail de la scène.
Aujourd'hui, Orgepin était devenu le dernier Forge-Racines.
Il se releva, se traina jusqu'au Brasier central, il était toujours éteint, comme si la fête promise avais été reporté au lendemain, attrapa une charpente encore en feu et la jeta sur celui ci.
Le brasier s'enflamma d'un coup.
Orgepin ferma les yeux, se fit une promesse.
Puis il tomba dans les pommes.